Profession : organisation de la profession

Métier mondial par excellence ou pas de frontières pour les Guides, telle est la profession de Guide de montagne aujourd'hui.

Les Guides alpins ont très vite tissé des liens entre eux. Ils exercent souvent leur métier dans les pays voisins, échangent avec leurs collègues des renseignements et des techniques. La nécessité de travailler les uns chez les autres a conduit à élaborer des plates-formes communes, techniques, commerciales ou déontologiques.

De ce besoin, est né, en 1965, l'Union Internationale des Association de Guides de Montagne (UIAGM), créée à l'issue d'une rencontre à Zermatt entre des représentants des Guides de l'Italie, de la France, de l'Autriche et de la Suisse. Les premiers statuts étaient rédigés en 1966.

C'est grâce à l'initiative de la poignée d'hommes sensés et futuristes qu'ont été les fondateurs de l'UIAGM, le français Roger Frison-Roche, l'italien Toni Gobbi et le Suisse Xavier Kalt, que la profession peut se pratiquer aujourd'hui de manière totalement libre, tout en étant officiellement reconnue dans le monde entier, sans frontière et sans tout cet artifice de paperasserie inutile.

Il y avait bien dans l'esprit de ces fondateurs des idées avant-gardistes d'unité, non seulement dans le cadre des frontières européennes, mais pour le monde entier. La profession a devancé depuis longtemps les règlements de l'Union européenne voire la mondialisation.

Regroupant au début les pays alpins, l'UIAGM est aujourd'hui une organisation internationale regroupant des pays comme le Canada, le Pérou ou la Nouvelle Zélande. L'adhésion à cette organisation repose sur la formation, dont le niveau est contrôlé.

L'UIAGM a édité une petite médaille, qui permet aux Guides de se reconnaître entre eux, et aux Guides locaux de porter assistance à un collègue étranger.

Les buts de l'UIAGM :

  • Harmoniser des lois et textes qui réglementent la profession et la formation des Guides, créer une carte d'identité internationale pour faciliter la libre circulation des Guides à l'étranger
  • Gérer une "instance de conseil et conciliation" qui intervient en cas de différent entre membres ou tiers personnes
  • Etudier les problèmes généraux et économiques de la profession
  • Créer des liens d'amitié et encourager un échange d'idées entre les Guides.
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